Faire centre autour du patrimoine à Oloron-Sainte-Marie

Localisation

  • Oloron-Sainte-Marie (64)

Petites villes de demain

  • Petites villes de demain

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Vue

Oloron-Sainte-Marie jouit de 685 édifices étiquetés « remarquables ». Cependant, nombre d’entre eux ont été mal entretenus au cours des années. L’enjeu est donc de restaurer ce patrimoine essentiellement privé.

Le premier déclic pour restaurer le patrimoine d’Oloron-Sainte-Marie réside dans le classement UNESCO des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui a permis de restaurer la cathédrale romane que plus personne ne regardait vraiment. Une opération de reconquête urbaine a alors commencé. Cela a eu un effet catalyseur : les propriétaires des bâtiments alentours ont restauré leur habitat et l’espace de commerce. Cela a fait tache d’huile : les habitants partis de cet espace l’ont réinvesti. On se raccroche à l’identité territoriale et à l’identité de la ville.

A l’entrée d’un pont, dans une immense bâtisse blanche se trouve le magasin SouvironPalas. C’est l’une des plus vieilles boutiques du pays tenue par la même famille depuis 400 ans. Néanmoins, le magasin est un peu seul au milieu d’un quartier qui mériterait d’être rénové. L’enjeu est de redynamiser le commerce par l’intermédiaire de ce patrimoine architectural.

Longtemps, les municipalités ont tout misé sur les équipements. La médiathèque est au centre, là où les deux rivières se rejoignent. D’un côté, la façade vitrée laisse entrer toute la lumière tandis que, de l’autre côté, l’édifice surplombe les deux gaves et le paysage pyrénéen. C’est non seulement une médiathèque mais aussi un point de vue sur le patrimoine de la ville. L’architecte a armé sa médiathèque de deux ponts pour relier chaque rive. Cependant, on débouche d’un côté sur un parking, de l’autre sur une rue barrée par un immeuble à l’abandon. L’idée est donc de travailler sur les espaces publics et les liaisons.

PVD a permis de passer rapidement à l’action en matière de revitalisation comme en témoignent : la démolition d’une friche commerciale pour créer un belvédère végétalisé sur le gave d’Aspe et la requalification des espaces publics de deux rues emblématiques du centre-ville.

L’un des projets-phares du programme PVD est la requalification d’une friche en centre-ville pour en faire un tiers-lieu d’innovation sociale. Elle a une vraie pertinence en tant que lien entre le quartier de la confluence et le quartier du jardin public. L’intégralité des contenus de ce site sont co-construits avec la population depuis mars 2022 et cette dernière est consultée à chacune des étapes du projet.

Objectifs

  • Tirer parti du patrimoine architectural et paysager d’Oloron Sainte-Marie et le mettre en valeur sans tomber dans la carte postale 
  • Créer un trait d’union entre les quartiers de la ville 
  • Relever le challenge des logements vacants et de la croissance démographique

Spécificités

  • Une forte identité topologique : trois quartiers de la ville séparés par un enjambement de ruisseaux et de collines 
  • Un très important patrimoine architectural et paysager 
  • Pas de centre-ville
Bernard Uthurry

"Notre ville est architecturée bizarrement, sans centre-ville ou [en quelque sorte] avec plusieurs centres villes. Ici, il s’agit d’un trait d’union entre les quartiers. C’est une première étape pour la reconquête de l’animation du centre-ville. Donner le "GO" en début de mandat est une façon de rendre la suite inéluctable".  

Bernard Uthurry, maire de la commune d’Oloron-Sainte-Marie, président de la Communauté de Communes du Haut-Béarn.

financements 

Friche / Tiers-lieu d’innovation sociale 1 300 880 euros de financements actés (projet global à 3 millions 3 d’euros HT).

  • Concertation citoyenne : 12 480 euros (Banque des territoires et région Nouvelle-Aquitaine au titre de leur AMI/ 80%),
  • Pré-programmation : 38 400 euros (Banque des Territoires et région Nouvelle-Aquitaine / 80%),
  • Opération globale : 850 000 euros (ETAT – Fonds friches),
  • Opération globale : 400 000 euros (région Nouvelle-Aquitaine au titre de leur AMI),
  • Opération globale : en attente du Conseil départemental 64.
  • Opération globale : en attente du LEADER/FEDER.

Rues Barthou, de Révol et Belvédère : 986 185 euros de financements actés (projet global à 2 633 000 euros HT)

  • 439 000 euros  : « Fonds friches » EPFL,
  • 378 666 euros : DETR
  • 110 327 euros : « Fonds vert » État 
  • 58 192 euros : Soulte département 64

aides mobilisées

  • Fonds friche
  • Fonds vert
  • DETR
  • Banque des Territoires, Conseil départemental 64 et Conseil régional Nouvelle-Aquitaine en soutien à l’ingénierie

Crédits photos : Clément Herbaux, Thierry Gouirriec